Poor Manu alone in London… Non, là, franchement, je compatis. Manu qui est tout sauf un imbécile savait parfaitement qu’il allait être parfaitement et totalement ridicule. D’ailleurs, fort intelligemment, il a évité le « I love business »… pour préférer la formule pro-business. Je ne critiquerai pas non plus Manu pour son accent anglais, ayant moi-même une prononciation de vache française héritée de mes années passées à l’Education nationale, l’institution scolaire formant le plus mal au monde… mais chuuut, la priorité c’est l’éducation hahahahahah, bref, ne nous égarons pas.

Manu est donc allé faire allégeance à la City. Il fallait bien cela pour que la France ne passe pas de vie à trépas sous les fourches caudines du grand capital financier anglo-saxon qui tient les marchés de la dettes et donc du refinancement de notre pays.

Valls est donc allé capituler à la City, mal à l’aise visiblement et pour pas grand-chose.

Aller expliquer aux Anglais que l’entreprise c’est là où se crée le travail c’est un peu comme expliquer que l’eau chaude c’est chaud ou que l’eau ça mouille…

Bon, pathétiquement, Manu a invité les Anglais en France, mais Manu il faudrait sécuriser un peu la Gare du Nord, oui ce truc par lequel on arrive qui est une cour des miracles pour rester poli, un véritable coupe-gorge et où les touristes se font dépouiller (les Français aussi, soit dit en passant). Bref, entre clodos, marginaux, drogués, bandes de racailles et autres joyeusetés, ce sont les Français qui partent à Londres et pas l’inverse. Alors ces beaux discours c’est, de vous à moi mon cher Manu, de la fatigue pour pas grand-chose.

Je suis même assez ahuri de la vacuité des propos au vide intersidéral digne d’un lycéen qui parlerait pour ne rien dire. Alors pourquoi faire ce type de discours? Et personne dans les médias ne relève ce niveau d’une médiocrité consternante? Non, je sais que Valls peut évidemment dire plus et beaucoup mieux alors pourquoi dit-il aussi peu? Et c’est évidemment la réponse à cette question qui devrait vous faire frémir.

En réalité, Valls n’avait rien à dire aux Anglais et c’est ce qui est le plus inquiétant. Manu, qu’es-tu allé faire dans cette galère !

Charles SANNAT

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