C’est une dépêche Reuters qui revient sur la… « récession » en Chine. Comme vous le savez, la croissance mondiale est très forte. Tellement forte que « le secteur manufacturier chinois s’est contracté sur les trois premiers mois de l’année, montre une enquête publiée lundi, susceptible de raviver les inquiétudes sur le niveau de croissance de la deuxième puissance économique mondiale.
En même temps, cette statistique, qui vient allonger une longue liste de données inférieures aux attentes, a également renforcé les anticipations de nouvelles mesures du gouvernement pour redynamiser l’activité en vue d’atteindre l’objectif d’une croissance de 7,5 % cette année.
Les espoirs d’une intervention de l’État expliquent la bonne tenue des places asiatiques, l’indice composite de la Bourse de Shanghai ayant clôturé en hausse de 0,91 %.
L’indice PMI Markit/HSBC, dans sa version flash, est ressorti à 48,1 en mars, un plus bas de huit mois, contre 48,5 en février. Cet indice est depuis le mois de janvier sous la barre des 50 qui sépare croissance et contraction ».
Le mot « contraction » est lâché ! Cela fait déjà plusieurs mois que j’attire votre attention sur la faiblesse de la croissance mondiale et en particulier sur le cas des mauvaises statistiques chinoises en plus contradictoires qui montrent bien que les difficultés commencent à s’accumuler.
L’économie chinoise reste essentiellement tournée vers les exportations et lorsque la Chine patine, cela veut dire que de toutes les façons la demande mondiale n’est pas là.
La crise n’est pas finie, loin de là, en réalité elle ne se terminera jamais, car nous ne vivons pas une crise mais un changement de système.
Charles SANNAT