Tiens, comme prévu et comme d’habitude, en début d’année les prévisions sont excellentes puis à la fin de l’année elles sont nettement moins bonnes mais promettent toujours d’être nettement meilleures… pour l’année d’après.
Cela fait 7 années que cela dure sans que personne n’y attache d’importance.
Charles SANNAT
PARIS, 3 septembre (Xinhua) – Le taux de chômage restera encore au-dessus des niveaux d’avant la crise dans la plupart des pays membres et la reprise de l’emploi demeurerait faible en 2015, a-t-on appris mercredi d’un nouveau rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Le taux de chômage moyen des pays membres de l’organisation devrait diminuer légèrement au cours des 18 prochains mois, passant de 7,4 % au milieu de l’année 2014 à 7,1 % à la fin 2015, a précisé l’OCDE dans le rapport « L’édition 2014 des Perspectives de l’emploi ».
Actuellement, près de 45 millions de personnes sont sans emploi dans les pays de l’OCDE, soit 12,1 millions de plus qu’avant la crise, a précisé l’OCDE, ajoutant que l’on estime à 202 millions le nombre de chômeurs dans le monde, et les emplois faiblement rémunérés et précaires sont encore bien plus nombreux.
Les conséquences de la crise sur les salaires montrent que la progression des salaires réels est quasiment nulle depuis 2009 et que les salaires ont même reculé de 2 % à 5 % par an en moyenne dans certains pays, notamment en Espagne, en Grèce, en Irlande et au Portugal, selon la même source.
« Si les baisses de salaire ont aidé à limiter les pertes d’emploi et à restaurer la compétitivité des pays qui connaissaient des déficits importants avant la crise, de nouvelles réductions pourraient être contre-productives et ne stimuler ni les emplois ni la demande », a rappelé Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE, à l’occasion de la présentation du nouveau rapport à Paris, soulignant que les gouvernements de tous les pays, y compris des grandes économies émergentes, « doivent s’employer en priorité à renforcer la croissance économique. »
« Pour y parvenir, le meilleur moyen consiste à mener des réformes structurelles en vue de favoriser la concurrence sur les marchés de produits et de services et, ainsi, d’accroître l’investissement, la productivité, l’emploi, les salaires et le bien-être », a-t-il indiqué.