Aucune explication n’existe sur « l’hyperactivité » et personne ne veut faire le seul lien évident qui est celui de l’omniprésence de la télé et des écrans. L’explication est très simple, d’une part les enjeux financiers sont immenses et d’autre part la télé permet le contrôle des populations et la « fabrication du consentement ». Alors nous continuerons notre folle entreprise de décérébration des masses. Dans le monde qui vient, la différence de potentiel sur les enfants se fera sur deux éléments discriminants. D’une part ceux qui auront eu accès à un enseignement privé de bien meilleure qualité, la privatisation de l’école ayant eu lieu dans notre pays quoi qu’en disent les bien-pensants, et d’autre part les enfants qui auront été au mieux préservés des écrans qu’ils soient télévisés ou tactiles.
Tous ceux élevés aux tablettes et au public auront des chances de réussite nettement inférieures à la seconde catégorie.
Sans doute injuste mais parfaitement évident et prévisible.
Une élite pourra donc tranquillement dominer le monde comme dans ce film qui poussait ce raisonnement à l’extrême (Idiocracy).
Charles SANNAT
Voulez-vous dire que l’industrie pharmaceutique aurait inventé le TDAH dans le but de faire consommer des médicaments aux enfants ?
M. C. Non, je ne dis pas que ce trouble n’existe pas, ni que son traitement n’est pas très utile dans les cas avérés. Ce que je dis, c’est que, lorsqu’on a dans certaines écoles aux États-Unis ou au Canada près de 20 % des enfants d’une classe d’âge qui sont sous traitement, on peut craindre que le système se soit emballé.
Monique de Kermadec : Le nombre d’enfants traités, recensé aux États-Unis a effectivement augmenté d’une manière impressionnante. Cette augmentation est certainement liée à une attention accrue au comportement de l’enfant, qui pousserait à expliquer certains de ces comportements par le diagnostic d’hyperactivité alors qu’il peut s’agir d’autre chose. N’oublions pas qu’aujourd’hui les enfants sont très tôt soumis à des excitations visuelles et auditives. Un enfant qui passe beaucoup de temps devant l’image renvoyée par la télévision, l’ordinateur ou l’iPad (d’ailleurs, un fauteuil pour bébé avec support pour iPad est sorti dans le commerce), encore plus que de recevoir des informations, sera avant tout stimulé par la rapidité avec laquelle l’image défile, les sons, les lumières et la couleur. L’excitation que l’on observe chez eux est de ce fait plus fréquente et intense que chez les précédentes générations. Résultat, des enfants peuvent avoir de moins bonnes capacités de concentration. Lorsque la stimulation disparaît, ils perdent l’attention aux détails, auditifs comme visuels.
1 commentaire sur “Plus de 3,5 millions d’enfants soit 20 % d’une classe d’âge sous traitement pour la seule maladie dite de l’hyperactivité !”
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