C’est un article de Challenges qui revient sur le fait que plus d’un tiers des jeunes diplômés ne trouvent pas de travail et pour tous ceux qui en trouvent, c’est-à-dire pour l’écrasante majorité trouvant un poste, ce sera un poste pour lequel ils seront surqualifiés et particulièrement mal payés sans oublier qu’ils sont le plus souvent (dans 85 % des cas) en CDD ou en contrat d’intérim plus ou moins précaire.
Je vous repose donc la question. Faire des études pour quoi faire ? Évidemment, encore une fois, si l’on est ingénieur et a minima centralien, les choses se passent convenablement, mais soyons réalistes, il y a beaucoup, énormément même de bac +5… mais des centraliens… nettement moins.
Charles SANNAT
« C’est la promesse principale des écoles d’ingénieurs, business schools, et autres masters universitaires : l’employabilité. Pour leurs étudiants, une garantie contre le chômage et l’assurance d’un salaire conséquent. L’étude annuelle de l’APEC (Association pour l’emploi des cadres) sur les jeunes diplômés à bac + 5 et plus, publiée ce 1er octobre, est l’occasion de vérifier si les engagements sont bien tenus. Or, dans un contexte économique difficile, y compris pour les cadres, la réponse est globalement positive. La proportion des CDI à la première embauche est même en augmentation.
Mais les nuages restent nombreux. Ainsi, le taux d’emploi des jeunes un an après l’obtention de leur diplôme continue de rester assez faible. Comme l’an passé, il atteint 63 %. Un niveau en recul de 7 points par rapport à la génération des diplômés de 2011 et même de 9 points si l’on compare à 2010. « La situation des jeunes diplômés est stable mais elle n’en demeure pas moins préoccupante », indique Jean-Marie Marx, le directeur général de l’Apec. Et de rappeler qu’en 2013, les recrutements de jeunes diplômés au statut de cadre ont diminué de 4 %, soit 37 100 postes offerts.
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