C’est le titre de cet article de La Tribune qui se demande pourquoi les prix de l’immobilier ne s’effondrent pas. Voici l’essentiel de cet article !
« Alors que le nombre de logements neufs disponibles à l’achat ne cesse de croître, et que les transactions dans l’ancien sont en chute libre, les prix ne baissent pas. Explications.
Dans le neuf, les prix des appartements ont baissé de seulement 1,3 % au premier trimestre 2013 par rapport au même trimestre en 2012, et de 7,3 % pour les maisons individuelles. Ce, alors que les logements disponibles à la commercialisation ont crû de 18 % sur la même période à près de 100 000 logements. »
L’atonie du marché est la conséquence des positions figées des acheteurs et des vendeurs. Ces derniers souhaitent vendre au bon prix pour racheter ensuite, alors que les acheteurs attendent la bonne affaire…
En effet, le nœud du problème est la résistance des vendeurs à toute baisse de prix, notamment en raison du fait que lorsqu’il faut se reloger derrière, les prix de rachat… restent élevés.
Actuellement, effectivement, le marché est figé. Il a été également soutenu artificiellement par les baisses de taux récentes mettant les taux d’intérêt des crédits immobiliers à leur plus bas historique.
Mais les changements législatifs actuels, la nouvelle loi Duflot arrivant et massacrant le rendement locatif, la hausse des taux prévisibles puisqu’annoncée par les banques centrales, des prix qui restent élevés, et des politiques d’austérité qui érodent fortement le pouvoir d’achat devraient finir par avoir raison de ce marché immobilier « bullesque » qui finira par craquer dans un énorme vacarme en laissant de très nombreuses banques, familles et investisseurs sur le carreau. Mais personne ne plaint les grands méchants propriétaires car ils sont riches… Beurk !
Charles SANNAT
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