Haaaa ce président russe Vladimir Poutine !! J’aime bien son humour de contrarien et son côté un peu « brut » de décoffrage.
Bref, l’Ukraine est au cœur d’un bras de fer entre l’Europe, qui veut s’élargir à l’est par volonté de puissance, et la Russie, qui considère l’Ukraine comme faisant partie intégrante et de façon historique de sa zone d’influence (ce qui n’est vraiment pas faux).
Résultat, l’Europe en sous main agite les pro-européens… et les Russes font l’inverse, le tout évidemment sur le dos du peuple ukrainien prié lui aussi de jouer les idiots utiles.
C’est dans ce contexte de tensions Est-Ouest (il n’y a rien de bien nouveau) que Poutine a annoncé mardi que Moscou accordait 15 milliards de dollars à l’Ukraine et baissait le prix du gaz qu’elle lui vend.
« Compte tenu des problèmes de l’économie ukrainienne (…), le gouvernement russe a décidé de placer une partie de ses réserves (…) dans des titres du gouvernement ukrainien, à hauteur de 15 milliards de dollars », a déclaré M. Poutine à l’issue de ses discussions avec son homologue ukrainien, Viktor Ianoukovitch. »
Ne manquant pas d’humour concernant la gentille Europe avec une Commission super sympa qui ne pense qu’à l’intérêt des peuples, Vladimir Poutine a cru bon de préciser que :
« Ce n’est lié à aucune condition, ni à une hausse, ni à une baisse, ni au gel des avantages sociaux, des retraites, des bourses ou des dépenses », a souligné pour sa part M. Poutine, faisant allusion aux conditions avancées par le Fonds monétaire international (FMI) pour l’octroi d’un prêt à Kiev.
Ils sont gentils à l’AFP quand même, car ce n’est pas une allusion au FMI mais à la troïka, et donc clairement à l’Europe, qui est la première à pousser à la roue pour les politiques de rigueur et d’austérité.
Charles SANNAT