Comme vous pouvez le voir sur cette photographie, je rentre de Pékin où j’ai eu l’occasion, en marge du sommet entre les plus hautes autorités sino-russes, de rencontrer Vladimir Poutine en personne.
Ce dernier m’a confirmé, je le tiens donc de source sûre, que ses escadrons de la mort d’étourneaux blindés au bec en uranium enrichi étaient prêts à envahir l’Europe occidentale sur un simple regard de sa part en décollant des coupoles dorées du Kremlin.
Évidemment c’est un photomontage, réalisé par l’un de nos camarades contrariens que je remercie car je le trouve très réussi. Comme dit ma femme, « voilà de quoi te faire passer pour un collaborateur du bloc soviétique ». Encore un peu d’effort et je serais accusé d’être un agent roupillant du KGB.
Merci donc à Jack, et n’imaginez pas que je soutienne Poutine ou un autre. Je soutiens les intérêts d’une autre grande nation qui se trouve être la mienne et accessoirement la nôtre, et qui s’appelle la France. L’intérêt supérieur de la France est d’être un « pont » entre l’est et l’ouest, entre l’empire américain et l’empire russe, le tout dans une attitude équilibrée et juste. Ce fut la position de notre pays pendant des décennies et jusqu’à la fin du dernier mandat de Jacques Chirac, politique étrangère héritée de l’époque gaulliste.
Sarkozy et Hollande ont sacrifié notre pays et sa légitimité internationale en moins de 10 ans.
Charles SANNAT