Côté cours, l’or consolide après la hausse enregistrée la semaine passée. Côté jardin, il est question de trésors trouvés dans les fonds marins et d’étoiles… C’est l’été, l’actualité de l’or est légère comme une brise matinale, mais pas pour les officines de rachat d’or, stigmatisées par la DGCCRF.

L’été, saison des trésors

S’il y a une saisonnalité pour le cours de l’or, force est de constater qu’il y en a aussi une pour les découvertes merveilleuses. 48 escudos en or datant de 1697 à 1714 ont été trouvés le 14 juillet dernier au large de la Floride. La fortune est estimée à 250 000$, nous apprend cette édition de CNN du 15 juillet dernier.
Le trésor ferait partie des 11 galions espagnols échoués sur la côte par un violent ouragan en juillet 1715.
28 millions d’euros, c’est le montant de la découverte prodigieuse réalisée par Odyssey, spécialisé dans l’exploration d’épaves sous-marines cette semaine. L’entreprise peut se targuer d’un nouveau record en ayant remonté 1 574 lingots d’argent, soit 56 tonnes, d’un navire marchand coulé par les nazis, à 4 700 mètres de fond, au sud-ouest de l’Irlande, révèle latribune.fr le 24 juillet.

Rachat d’or : les boutiques dans le collimateur de la répression des fraudes

Faute de pouvoir d’achat, les Français échangent volontiers (hélas) bijoux et pièces en or contre un peu de liquidités, alors qu’il serait nettement préférable, dans la mesure des moyens de chacun, d’en acheter car l’occasion d’un cours bas ne risque pas de se représenter de sitôt. Cette pratique profite bien sûr aux officines de rachat d’or. L’or se recyclant facilement, contrairement à l’argent, le marché est plutôt juteux et durable. Problème, « la moitié des établissements en infraction » titre lerevenu.com dans cette édition du 23 juillet.
Anomalies et infractions en tout genre sont signalées auprès de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) : lieux non dédiés à ce type de commerce, pratiques commerciales relevant du « racolage sur voie publique », manque de transparence, paiement « cash » ou « en toute discrétion » alors que c’est interdit… Ces pratiques pouvant profiter au recel. Et le droit de rétractation voté début juillet n’est pas la solution adaptée au problème.

Un peu de poésie stellaire…

Pourquoi l’or est-il si rare ? Car il nécessite des conditions de formation exceptionnelles, comme le diamant. L’or, ce mystérieux extraterrestre, viendrait en partie d’une pluie gigantesque de météorites qui s’est abattue sur la Terre il y a 3,8 milliards d’années et qui aurait déposé le métal précieux à la surface de la terre ; l’or originel étant lui inaccessible car trop près du noyau de la planète, nous apprend cet article de slate.fr. Mais l’or lui, comment naît-il ? « Il proviendrait en fait d’un événement particulièrement cataclysmique : la collision de deux étoiles à neutrons, c’est-à-dire du cœur mort de deux étoiles ayant préalablement explosé en supernovas. »

L’or en bref…

Les canicules s’emballent-elles aussi sur le marché de l’or ? C’est ce que pouvait laisser penser la remontée du cours enregistrée depuis la semaine passée. Lire l’excellent billet de Philippe Béchade du 23 juillet dernier à ce sujet.
À surveiller aussi : les achats d’or vont augmenter de façon tangible au Moyen-Orient avec le ramadan, ce qui devrait influer naturellement sur le cours de l’or (à la hausse).
Escroquerie aux bitcoins : cela concerne indirectement l’or, monnaie tangible, versus le bitcoin, monnaie virtuelle. Cet article des echos.be révèle cette arnaque utilisant « le système de la Pyramide de Ponzi pour escroquer des investisseurs qui lui confiaient leurs bitcoins ».