L’actualité cette semaine est encore tournée vers la baisse du cours de l’or. Cette baisse est consécutive aux annonces (trop ?) optimistes de la Banque fédérale américaine. Cela ne signifie pas pour autant une reprise confirmée de l’économie mondiale. Nous n’en avons pas fini avec l’inflation et l’or (physique, toujours) n’a pas dit son dernier mot.
On vous conseille d’ailleurs de lire le Contrarien du 28 juin : « L’or a ceci de différent par rapport à tout ce qui est manipulé qu’il est une alternative crédible, historique, mondiale, à toutes les monnaies, car depuis la nuit des temps partout à travers notre planète l’or est la monnaie », estime l’économiste Charles Sannat.
L’or baisse, et c’est le moment d’en profiter !
« L’or tombe sous les 1 200 dollars », annonce Boursier.com dans un article paru le 27 juin. Même son de cloche du côté du Figaro, qui constate que le cours de l’or « retrouve ses niveaux d’août 2010 ».
Ces annonces sur la baisse du cours de l’or sont à relier directement avec celles de la FED (la Réserve fédérale des États-Unis). On en parlait dans la revue du Web du 21 juin : les déclarations de la Banque centrale américaine ont redonné un peu de vigueur au dollar. La FED compte sur une reprise économique, notamment avec des chiffres du chômage encourageants, mais ce sursaut de reprise économique est illusoire.
La conséquence pour le cours de l’or est donc palpable : « L’or est de nouveau sous pression », estime Jocelyn Jovène dans un article paru le 24 juin sur Morningstar.fr.
Mais c’est pourtant le moment où, justement, l’or est une excellente valeur refuge : la FED va devoir arrêter de faire tourner la planche à billets un moment, et cette « reprise » américaine ne durera pas. C’est donc le moment d’investir à bas prix, et de rentrer sur le marché de l’or. On ne peut que faire le parallèle avec les années quatre-vingts et l’abolition par l’Américain Nixon, en 1971, de l’étalon-or. Après cette décision américaine, le cours de l’or avait connu un fort ralentissement en milieu de course… avant de reprendre de plus belle. Ceux qui ont su en profiter s’en félicitent encore.
L’Allemagne lance des chantiers et le Royaume-Uni se tourne vers la Chine
En Allemagne, plutôt que de faire tourner la planche à billets, la chancelière allemande a opté pour « des milliards d’euros de dépenses publiques« . Selon un article du Nouvel Observateur, paru le 25 juin, Angela Merkel « ouvre son porte-monnaie ». Et espère ainsi relancer la croissance dans le pays.
Le yuan a séduit en Grande-Bretagne, ou plutôt les transactions internationales avec la Chine : la Banque d’Angleterre a signé avec son homologue chinoise un accord de « swap » monétaire. Selon un article paru sur LaTribune.fr le 23 juin, le contrat d’échange est prévu pour trois ans, pour un total de 200 milliards de yuans. Un dispositif « qui peut être utile en cas de crise financière », selon l’article. C’est aussi une nouvelle preuve de l’internationalisation de la monnaie chinoise.
Extraction aurifère : des combats au Darfour, les Chinois expulsés du Ghana
Selon le site Romandie.com dans un article paru le 27 juin, des combats secouent le Darfour pour le contrôle des mines d’or. Au Ghana, ce sont les mineurs chinois qui ont été renvoyés du pays. Un article de Finances.net, paru le 24 juin revient sur les récents événements qui ont entraîné le départ des orpailleurs chinois, en y laissant « leurs excavateurs et leur savoir-faire ».