L’heure économique est à l’Europe. Dans le Contrarien du 3 mai, Charles Sannat revient sur les relations entre Allemands, Grecs et Portugais. Et l’Europe est aussi au centre de la revue du Web de ce 3 mai, alors que la récession est annoncée plus inquiétante encore que prévu. De quoi se tourner vers des valeurs sûres comme l’or.
En Europe, une récession qui pousse au refuge
Dans un article mis en ligne le 3 mai, l’Echo.be évoque une « récession pire que prévu pour l’Europe ». D’après le journal belge, la Commission européenne a revu ses prévisions à la baisse et huit pays devraient être en récession cette année, dont la France.
Et le voisin italien n’est pas mieux loti : pour Libération.fr dans un article du 2 mai, l’Italie reste « exposée » aux changements d’humeur des marchés financiers.
En dehors des frontières de l’Europe, la presse russe se penche également sur la crise qui secoue l’Union européenne, et sur l’avenir de la monnaie unique. Et évoque « l’élan d’euphorie » qui a suivi la mise en place de l’Euro, dans un article du 30 avril titré L’Europe nie l’échec de la monnaie unique.
Les effets de cette récession seront très vite notables sur le cours de l’or. Si l’Euro est plus faible que le dollar – ce qui n’est pas le cas actuellement –, cela pourrait signifier une baisse du cours de l’or. Mais l’effet « valeur refuge » de l’or pourrait entraîner, au contraire, une hausse du cours de l’or : avec une crise de confiance dans la monnaie unique et une recherche de valeur sûre, c’est l’or qui va revenir au premier plan des préoccupations économiques européennes.
Sur fond de perte de confiance envers la planche à billets européenne, la Banque centrale européenne a décidé de sortir son nouveau de billet de 5 €… Une information également relayée par Le Figaro le 2 mai.
Or : « le moment de faire vos emplettes »
L’or, valeur refuge ? C’est bien la théorie avancée par Le Nouvel économiste. Dans un article du 2 mai, le journaliste évoque la « valeur défensive » du précieux métal. Il cite également Jean-François Faure, président d’AuCOFFRE.com : « À chaque fois qu’une nouvelle crise s’annonce, ou que des craintes ou des indécisions pèsent sur l’économie, le cours de l’or augmente. »
De l’autre côté du monde, les ménagères chinoises ont bien compris ce principe. Selon un article du site FrenchChina.org daté du 2 mai, la « ruée vers l’or des ménagères chinoises » empêche même « le cours de s’effondrer ».
« C’est le moment de faire vos emplettes », estime d’ailleurs Planet.fr dans un article daté du 30 avril, en faisant le tour des investissements possibles.
En Suisse, l’opération « il faut sauver l’or suisse » a été lancée par l’Union démocratique du centre (UDC). En début de semaine, Boursorama est revenu sur le projet de l’UDC, qui devrait entraîner un vote de la population quant au rapatriement des réserves d’or suisses sur le territoire helvétique. Dans son article du 30 avril, Boursorama fait également référence au Venezuela et au Texas, qui souhaitaient également rapatrier leur or sur leur sol.
Insolite : sur fond de crise européenne enfin, et alors que les ministres français ont récemment dévoilé leur patrimoine, le salaire du roi aux Pays-Bas est mis à mal. Alors que Willem-Alexander monte sur le trône batave, LePoint.fr revient sur ses émoluments. Avec 825 000 euros par an, il semble que le monarque ne connaisse pas la crise. Selon LePoint.fr dans un article daté du 30 avril, la fortune de la reine Beatrix « reste toujours le secret le mieux détenu du royaume ».