Le diamant aussi se tourne vers l’épargne
Cette semaine sur le Web, quand il est question d’épargne des particuliers, on parle aussi désormais d’InvestDiamond.com, la nouvelle plateforme mise en ligne par AuCOFFRE.com. Pourquoi ? Parce qu’elle permet aux particuliers de diversifier leur épargne en investissant dans les diamants. Et de profiter d’un actif tangible, éloigné des circuits bancaires, qui ne risque pas la faillite… et sur lequel compter en temps de crise.
Se tourner vers des valeurs sûres
Si l’euro comme le dollar sont menacés par le yuan, et que les monnaies virtuelles souffrent d’un manque de solidité, vers quelles valeurs se tourner ? Vers l’or certainement… mais aussi vers le diamant. Selon un sondage Ifop pour AuCOFFRE.com, 53 % des Français estiment que l’achat d’or est un placement sûr pour placer son épargne. Président d’AuCOFFRE.com, Jean-François Faure est cité dans un article du Figaro.fr du 3 décembre : selon lui, beaucoup de particuliers « se constituent un filet de sécurité en achetant un peu d’or physique. 44 % des sondés reconnaissent d’ailleurs posséder de l’or ».
Et l’autre valeur sûre est le diamant : si bien que le site InvestDiamond.com, lancé cette semaine par AuCOFFRE.com, fait également parler de lui, notamment dans un article du Figaro du 3 décembre.
« En tant qu’actif tangible rare et précieux, le diamant a et aura toujours de la valeur », estime d’ailleurs Charles Sannat dans un article du 2 décembre sur Economiematin.fr.
Et dans cet ensemble d’articles, on ne peut qu’à nouveau faire référence à la Chine, qui selon Le Figaro deviendra « le premier acheteur de diamants en 2015 »…
Le parallèle avec l’or, valeur refuge et solide support pour le particulier comme pour l’État, est donc évident !
La Chine assoit son yuan…
Les Échos l’annonçaient encore il y a quelques jours, dans un article du 2 décembre : « La Chine bâtit de colossales réserves d’or. » Selon le site du quotidien, la Chine pourrait d’ailleurs annoncer d’ici 2020 « qu’elle détient de plus grandes réserves d’or que les États-Unis ».
Et que se cache-t-il derrière ces réserves d’or tellement importantes ? La réponse est simple, et se trouvait également dans les articles mis en ligne cette semaine… et notamment dans un article du Monde, le 3 décembre, qui évoque l’irrésistible montée du yuan. Dans une dépêche du même jour, l’agence Reuters annonce d’ailleurs que le yuan est la « deuxième monnaie pour les échanges commerciaux après le dollar ».
« L’ascension de la devise chinoise se poursuit », estime Le Monde, qui évoque la vitesse à laquelle le yuan a dépassé l’euro pour les échanges commerciaux. Sur l’ensemble des paiements internationaux, le yuan reste néanmoins à la douzième place. Mais n’en restera probablement pas là : si depuis des années, l’empire du Milieu consacre une attention bien particulière à ses réserves d’or, c’est bien pour asseoir sa monnaie aux premiers rangs mondiaux. C’est d’ailleurs un sujet que nous avions largement évoqué sur LORetLARGENT.info, dans un dossier « Le vrai poids de la Chine sur le marché de l’or ».
Grand producteur d’or, mais également importateur de premier plan, la Chine continue donc à augmenter ses réserves, pour faire du yuan une monnaie solide adossée à l’or et ne pas craindre la dévaluation d’une monnaie volatile.
… Et détrône le bitcoin !
Cette semaine, le bitcoin continue à faire couler de l’encre. La monnaie virtuelle n’inspire pas confiance à la Banque de France, selon Boursorama.com, dans un article du 5 décembre. La Banque de France met d’ailleurs en garde contre le bitcoin, évoquant une devise qui n’est pas régulée et qui est extrêmement spéculative. Du côté de la Chine en tout cas, les autorités ont tranché. La Banque centrale de Chine a refusé le statut légal de monnaie au bitcoin, selon des informations relayées par le site Toutsurlesplacements.com le même jour.
Les raisons sont les mêmes : un manque de valeur légale. Et même si la Thaïlande est pour le moment le seul pays qui interdit cette monnaie, la décision chinoise a influé sur le cours du bitcoin. Une preuve de l’extrême volatilité du cours… ou de la crainte des pays de voir leurs habitants se tourner vers d’autres valeurs ?