On vous en parlait déjà dans la Revue du Web de la semaine dernière. Et cette semaine encore, l’actualité reste encore très marquée par les tensions géopolitiques. Le cours se maintient près du seuil des 1 300 dollars l’once… mais a marqué une petite baisse. « L’accélération de la reprise économique américaine reste le facteur d’influence clé derrière notre prévision plus basse des cours de l’or », indique Goldman Sachs. Selon la banque d’investissement américaine, d’un côté la situation économique américaine continue de s’améliorer… et d’un autre côté, les tensions en Ukraine sont toujours bien présentes !
Que disent donc les actualités autour de l’or cette semaine ?
Or : les cours entre l’Ukraine et Gaza
En début de semaine, Lexpress.fr revenait sur les cours de l’or, sur fond de tensions en Ukraine et à Gaza. Dans un article du 18 juillet, le quotidien notait un « cours de l’or qui se tendait ».
Mais après les craintes liées notamment au crash de l’avion de la Malaysia Airlines en Ukraine, les cours restaient tassés cette semaine. « En dépit d’un contexte géopolitique toujours tendu, le prix de l’or se tasse alors que la demande chinoise est mal orientée », analyse un article de l’Express.fr le 24 juillet.
Selon le quotidien, « la valeur refuge pâtit tout d’abord de la force relative du dollar et des bons résultats semestriels des entreprises américaines », malgré un contexte tendu en Ukraine et un ton qui se durcit en Allemagne. Le quotidien relève une demande en importation d’or en Chine qui se tasse. Dans Les Échos, cela vaut d’ailleurs une analyse complète le 23 juillet : la fièvre de l’or serait-elle retombée en Chine ? Ou s’agit-il d’un effet inattendu d’une vaste campagne anticorruption en Chine, où les fonctionnaires n’ont plus le droit de recevoir des cadeaux… en or ?
« Sur le long terme, toutefois, l’appétit de la Chine devrait continuer à impressionner », soutient l’article.
Monnaies virtuelles : vers une régulation américaine ?
Aux États-Unis, l’État de New York semble s’être lancé dans un vaste chantier de régulation des monnaies virtuelles. Dans un article du 18 juillet, Itespresso.fr détaille les obligations auxquelles « les organisations exploitant des monnaies virtuelles dans l’État de New York pourraient bientôt être soumises ». Une proposition du Département des services financiers va être étudiée pendant l’été : elle prend en compte une campagne d’information des utilisateurs, la mise en place d’un plan de cybersécurité, la tenue d’un registre des transactions ouvert aux autorités… En bref, le Département des services de sécurité semble vouloir éviter à tout prix un autre Liberty Reserve, le scandale de blanchiment d’argent qui avait frappé New York en mai 2013 !
Pour bien comprendre le bitcoin et les monnaies virtuelles, une lecture du dossier « Bitcoin : monnaie virtuelle mais risques réels » s’impose.
Extraction propre : le Canada n’y est pas
Ce n’est pas la première fois qu’on soulève le principe, primordial, d’une extraction aurifère propre et respectueuse de l’environnement et des hommes. Cette semaine, c’est le quotidien français SudOuest.fr qui se penche sur la question de l’extraction de l’or… au Canada. « Un des plus gros pollueurs du monde se pose en défenseur de l’environnement alors qu’il néglige ses engagements », estime l’article du 20 juillet, qui parle de renommée « trompeuse » du pays. Un tour du monde des bons et des mauvais élèves pour faire le point ?
La Chine assoit sa monnaie auprès des plus grands
Selon CRI Online, qui s’appuie sur une étude de l’Université du peuple à Beijing, en Chine, « le yuan peut devenir la troisième plus importante monnaie mondiale d’ici 2020, derrière le dollar et l’euro ».
La Banque Populaire de Chine a en effet signé des accords d’échanges de monnaies avec 23 pays. Et elle a aussi élevé l’attractivité du yuan. « En 2013, l’indice d’internationalisation du yuan a grimpé à 1,69. Selon cette étude, s’il continue sur cette lancée, le yuan pourra dépasser le yen et la livre sterling d’ici 2020 », estime l’article, daté du 20 juillet. En n’oubliant pas que le poids du yuan s’appuie aussi sur les réserves d’or chinoises !