Pour commencer cette revue du Web, on fait le point sur l’interview de Jean-François Faure, le président fondateur d’AuCOFFRE.com, à BFM Business autour de l’argent métal. Mais comme c’est également le sujet de la semaine, le cours de l’or fait également l’objet de plusieurs articles cette semaine. On les décrypte dans cette revue du Web.
Le métal argent, au cœur de l’actualité… et du placement à long terme
L’interview de Jean-François Faure sur BFM Business évoque le cours actuel de l’or d’abord, mais aussi l’intérêt du placement dans l’argent physique, qui est finalement peu ou mal connu des investisseurs particuliers français.
C’est pourtant un investissement qui permet de se positionner sur le très long terme, dans une logique de transmission et de placement dans un cycle long.
Or : l’appétit de la Chine mollit
C’est en tout cas ce qu’annonce le site LesEchos.fr, dans un article du 2 juin.
Selon le site d’information, l’or peine à retrouver un cours élevé. Pour plusieurs raisons : les investisseurs et les gestionnaires de portefeuilles se désintéressent du métal précieux, les Chinois ont moins d’appétit qu’en début d’année, et enfin le pic du cours de l’or pendant les événements en Ukraine est passé.
Selon Les Echos.fr, la Chine a importé moins d’or entre mars et avril. « La Chine, qui est devenue l’an passé le premier consommateur mondial de métal précieux devant l’Inde a réduit ses importations de 20 % entre mars et avril, d’après les derniers chiffres des douanes de Hong Kong », relève l’article.
Néanmoins, la demande très forte de la Chine en début d’année était logique compte tenu de l’environnement culturel. Et derrière le désintérêt des gestionnaires de portefeuilles, il faut surtout voir une occasion pour les particuliers qui cherchent un investissement sûr de profiter d’un cours plus bas. Car si le cours de l’or était remonté pendant la crise ukrainienne, c’est bien que le métal précieux est et reste une valeur sûre en cas de crise !
L’Équateur confie 14 tonnes d’or… à Goldman Sachs
En difficulté économique, l’Équateur puise dans ses réserves d’or. Le pays vient de confier plus de 14 tonnes d’or – soit la moitié de ses réserves – à Goldman Sachs. En échange, le pays va recevoir des liquidités et des aides. Ces quelques 14,5 tonnes ont été « évaluées au cours actuel de l’once à 580 millions de dollars », selon un article paru dans LesEchos.fr le 4 juin.
Sur LesEchos.fr, le journaliste se pose donc la question de l’utilisation de l’or par Goldman Sachs. L’Équateur est censé récupérer ses réserves dans trois ans. La banque pourrait « s’en servir pour réaliser des opérations d’échange, soit avec un autre pays afin d’obtenir des devises autre que le dollar, soit avec un producteur d’or », explique l’article qui cite un spécialiste du métal précieux à Londres.
Au Sénégal, Amnesty International dénonce une exploitation aux dépens de l’homme
Un rapport rendu public en fin de semaine dernière dénonce les conditions d’exploitation aurifère au Sénégal, selon une information du site Afriquejet.com.
L’État et la Sabodala Gold Operation sont épinglés dans ce rapport, résultat de trois années de recherches et d’enquêtes. Selon Amnesty International, « le gouvernement octroie des concessions à des compagnies minières sans garantir le respect des droits humains ». Relocalisation des populations, perte de moyens de subsistance… Des conditions qui ne sont certainement pas rares et qui sont loin de respecter les valeurs prônées par la charte de la Clean Extraction !
RFI propose d’ailleurs sur son site, dans un dossier du 1er juin, un reportage complet en images sur les conditions d’extraction aurifère dans certaines mines du Mali.