L’actualité terrifiante qui secoue le pays et les médias depuis deux jours ouvre cette revue du Web. Sept rédacteurs et dessinateurs de Charlie Hebdo, un correcteur, un invité du journal, deux policiers et un agent de maintenance ont été assassinés par deux terroristes dans les locaux du journal, mercredi matin. Douze tués et plusieurs blessés pour l’attentat le plus sanglant ayant frappé la France depuis plus de quarante ans.
Dans un article du Monde du 8 janvier, le site d’informations cite Christophe Deloire, directeur de Reporters sans frontières, qui évoque « le jour le plus noir de l’histoire de la presse française ».
Vendredi soir, les terroristes sont morts suite à l’assaut mené par le GIGN dans l’imprimerie où ils s’étaient réfugiés. Le troisième tueur, Coulibaly, a également été tué.
Dimanche, une marche républicaine est organisée à Paris.
Ce cours de l’or qui monte, qui monte…
On est bien loin des cours de novembre 2014 : depuis le début 2015 – et même depuis trois semaines –, le cours de l’or est en hausse. Il a dépassé le seuil des 1 200 dollars.
Plusieurs aspects pourraient expliquer cette conjoncture : un intérêt renouvelé des investisseurs, le soutien de la Chine au marché de l’or alors que les achats massifs d’or depuis la Chine et l’Inde se poursuivent…
L’une des explications pourrait aussi venir de Grèce. « Face au risque grec, l’or redevient une valeur refuge », estime le quotidien d’informations LesEchos.fr dans un article du 6 janvier.
« L’incertitude sur l’avenir de la Grèce dans la zone euro, qui remue les marchés financiers depuis plusieurs jours, joue évidemment son rôle, et fait de l’or un refuge idéal », avance le site d’informations. Un sujet qui sera évoqué la semaine prochaine en détail sur LORetLARGENT.info.
En bref, l’actualité de l’or autour du monde
De l’or en fèves
Au Tampon sous les tropiques, c’est une Réunionnaise qui a croqué ses 5 grammes d’or, relate Linfo.re dans un article du 5 janvier.
Chaque année, plusieurs boulangers profitent en effet de l’occasion pour faire le buzz parmi leurs clients en proposant un petit trésor en or. Du coup, cette habitante du Tampon a eu la bonne surprise de trouver, plutôt qu’une fève habituelle, une fève en or dans sa part de galette des rois.
À Valencay, dans l’Indre, un autre boulanger mise sur le napoléon. Plusieurs pièces en or devaient en effet être cachées dans ses galettes, raconte Lanouvellerepublique.fr le 4 janvier.
« Ce sont des pièces que j’avais achetées à l’époque où l’or n’était pas cher, il y a plus de trente ans. La banque nous l’avait proposé. Je vais mettre une pièce d’or toutes les cent ou cent vingt galettes environ », raconte le pâtissier. L’investissement profitera bien à ses clients.
Quand la pollution pose toujours question
Sur Rfi.fr, on retrouve le reportage de François Musseau, qui se penche sur le cas d’un petit village d’Espagne dont le sous-sol pourrait cacher de l’or. Et même « une des plus grandes réserves d’or d’Europe », selon le reportage du 5 janvier.
Mais même dans une région où le taux de chômage est de 20 %, l’exploitation ne ferait pas que créer des emplois : la question de la pollution se pose d’abord.
Sur Bastamag.net, c’est l’histoire la mine de la Salsigne, dans l’Aude, qui est passée au crible. Dans un reportage mis en ligne le 7 janvier, le rédacteur évoque le passé de la principale mine d’or de France.
« Un siècle d’exploitation intense qui a bouleversé les paysages et affecté la santé des ouvriers et des habitants. Aujourd’hui, malgré la mise en sécurité réalisée par l’État, la pollution est toujours présente. Il y en aurait même pour plusieurs milliers d’années », estime le rédacteur.
Des photos et des explications qui évoquent aussi directement le sujet de l’extraction minière propre !
Messieurs les Anglais, creusez les premiers !
Un chasseur de trésor britannique a mis la main sur un véritable magot en pièces d’argent, relate Bilan.ch dans un article du 8 janvier.
À la faveur d’une tournée avec son détecteur de métaux, l’homme aurait mis la main sur un trésor en pièces d’argent, frappées aux Xe et XIe siècles. « Le trésor se composait de pièces d’argent frappées entre 978 et 1035 de notre ère dans les royaumes anglo-saxons antérieurs à la conquête de l’île par Guillaume le Conquérant, sous les règnes d’Ethelred le Malavisé (978-1016) et de Knut le Grand (1016-1035) », détaille le site d’informations. La valeur des pièces a été estimée à 1,2 million d’euros environ.
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