J’étais l’invité d’Écorama. J’ai pu rapidement exposer ma théorie contrarienne sur le défaut de paiement grec assorti d’une aide de la Russie et de la conservation de l’euro.
Car comme chacun sait, « l’euro est une autoroute sans sortie »… Alors qu’une nation fasse ou pas défaut, il n’y a pas plus de sortie sur l’autoroute de l’euro.
Si j’étais grec, je ferais défaut pour pouvoir renégocier ma dette en position de force avec une aide de 5 milliards d’euros des Russes et en raclant 2 milliards dans les caisses des administrations. Évidemment, comme aucun traité ne prévoit une sortie automatique de l’euro d’un pays en défaut… eh bien je reste dans l’euro.
J’en connais à Bruxelles qui vont s’étouffer…
« Que penser de la décision du gouvernement Tsipras de recourir aux excédents de trésorerie des administrations publiques pour répondre à la pénurie de liquidité ? Quelles seront les conséquences politiques d’une éventuelle action de Bruxelles contre Gazprom ? Écorama du 21 avril, présenté par Vincent Touraine, sur Boursorama.com. »
Charles SANNAT