Les sanctions décrétées par les pays du G7 contre la Russie ont provoqué des « complications » dans l’économie de ces pays, a déclaré mercredi Ben Rhodes, conseiller adjoint du président américain pour la sécurité nationale.
« Dans différents pays européens il y a des domaines où ces pays entretiennent des relations légales avec la Russie. En Allemagne, c’est l’énergie et en Grande-Bretagne, les finances. En France, c’est l’industrie de l’armement. Au fur et à mesure de leur durcissement, les sanctions provoquent des complications pour chaque pays impliqué. Nous avons, nous aussi, des sociétés qui coopèrent avec la Russie », a indiqué M. Rhodes.
« Nous cherchons à coordonner les sanctions de telle sorte que chacun de nous assume une partie de ce fardeau », a souligné le représentant de la Maison Blanche.
Il a, dans le même temps, évité de répondre à la question de savoir si les États-Unis étaient préoccupés par les informations faisant état des prochaines rencontres bilatérales entre le président Vladimir Poutine et trois dirigeants du G7.
Cette semaine, le président russe doit rencontrer en France son homologue français François Hollande, le Premier ministre britannique David Cameron et la chancelière allemande Angela Merkel. Ces rencontres se tiendront en marge des festivités consacrées au 70e anniversaire du Débarquement en Normandie.
Les États-Unis ont adopté en matière de sanctions une position plus dure que les pays de l’UE dont les échanges commerciaux avec la Russie dépassent de plus de 10 fois le montant du commerce russo-américain.