Mes chers amis, j’ai longuement hésité à classer cette dépêche dans la rubrique « Crise Ukrainienne » ou « Blague du jour ». J’avais peur que la rubrique « Blague du jour » choque compte tenu de la gravité du sujet abordé. Pourtant, c’est bien une blague, une énorme et pathétique blague à laquelle vient de se livrer l’ONU en expliquant doctement que l’on pouvait massacrer tranquillement si l’on respecte le livre et le manuel de procédure des massacres agréés par l’ONU… C’est ce que cette organisation appelle pudiquement les « Normes internationales de la guerre » !
“ Lorsque les mots perdent leur sens, les gens perdent leur liberté. ”
Confucius, 500 av. J.-C.
Mes chers lecteurs, il ne peut pas y avoir une seule norme admise pour massacrer. Si parfois la guerre est inéluctable, rien ne doit être fait pour l’encourager et c’est exactement ce que nous faisons en Ukraine où, chaque jour, les puissances occidentales mettent de l’huile sur le feu dans le pré-carré russe.
Nous sommes devenus totalement fous et nous sommes les responsables du massacre de civils innocents dans ce pays.
Charles SANNAT
MOSCOU, 18 juin – RIA Novosti
La recommandation faite à Kiev de mener l’opération militaire dans l’est de l’Ukraine selon les « normes internationales » peut être considérée comme un feu vert à poursuivre l’escalade du conflit, a déclaré mercredi le porte-parole de la diplomatie russe Alexandre Loukachevitch en commentant un nouveau rapport du Haut-Commissariat de l’Onu aux droits de l’homme (HCDH).
« Ce qui indigne le plus, c’est la recommandation hypocrite donnée aux autorités ukrainiennes d’effectuer leur opération antiterroriste «conformément aux normes internationales». Il s’agit de facto d’une autorisation à poursuivre le massacre de civils et l’escalade du conflit », lit-on dans le communiqué de M. Loukachevitch mis en ligne sur le site du ministère russe des Affaires étrangères.
Le ministère a dans le même temps souligné que les observateurs du HCDH « avaient enfin accepté de confirmer que des activistes de Pravy Sektor avaient participé aux événements du 2 mai à Odessa et qu’ils achevaient les blessés au moment où ces derniers tentaient de s’enfuir du bâtiment en flammes ».
Des dizaines d’opposants aux autorités en place à Kiev ont brûlé vifs le 2 mai dans la Maison des Syndicats d’Odessa incendiée par les extrémistes de Pravy Sektor. Selon les informations officielles, ce massacre a fait 48 morts et plus de 200 blessés.
« Les circonstances de cette tragédie sont tellement flagrantes qu’il est impossible de les dissimuler malgré les tentatives de Kiev. La mission [du HCDH] a également dû constater le refus des autorités ukrainiennes de coopérer et le fait que des partisans de la fédéralisation constituaient la majorité écrasante des personnes arrêtées en rapport avec les événements du 2 mai », souligne le porte-parole de la diplomatie russe.