Le FMI accuse l’Argentine de tronquer ses statistiques économiques, et adopté pour la première fois de son histoire, une « déclaration de censure » ce qui pourrait valoir à Buenos Aires une exclusion de l’institution.
En cause notamment les chiffres d’inflation officiellement de 10,8% en 2012 alors que les instituts privés l’évaluaient à plus du double (25,6%).
Cela arrive en pleine bataille juridique concernant le remboursement des dettes argentines héritées de la faillite des années 2000 ce qui n’est pas un hasard puisqu’il y a plusieurs milliards de dollars en jeu… notamment pour quelques gros fonds spéculatifs américains.
Ce qui serait drôle c’est que l’Argentine calcule la véritable inflation aux Etats-Unis et dans certains pays d’Europe. Je ne suis pas persuadé que nos statistiques soient de bien meilleure qualité…
Charles Sannat
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