GENEVE, 13 avril — Plusieurs modèles peuvent coexister sur le secret bancaire sur le plan international, a indiqué Eveline Windmer-Schlumpf, chef du Département fédéral suisse des Finances, lors d’une interview qu’elle a accordée samedi au quotidien « Le Temps ».
La Suisse entend se tenir à la norme internationale, c’est-à- dire l’échange d’informations à la demande et non l’échange automatique, a-t-elle précisé.
Un groupe d’experts suisse est en train de réfléchir à l’évolution future de la stratégie de l’argent propre lancée en décembre dernier et devrait rendre son rapport cet été, a-t-elle rappelé, tout en soulignant l’importance « de réfléchir à des variantes ».
Elle s’est déclarée convaincue qu’un standard international sur l’échange automatique d’informations « n’est pas prêt de s’imposer tant que les places financières d’Amérique et d’Asie refusent un tel modèle ».
« On peut par contre imaginer la coexistence de plusieurs standards », a-t-elle ajouté.
Agence de Presse Xinhua
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