La France s’enfonce dans le marasme, la crise devient de plus en plus perceptible, mais Bercy va faire une enquête et a demandé « des relevés de prix pour vérifier si les femmes paient plus cher que les hommes pour un même produit ou un même service, comme les rasoirs ou le pressing, ce que soutient un collectif qui a lancé une pétition ».
Et là, on commence à nager en plein délire économico-égalitaristo-sexuel avec un débat de « fond » lancé sur le comparatif des prix entre les rasoirs deux ou trois lames vendus par 10 et ceux des femmes (qui ne se rasent pas d’après ce que je peux voir chez moi mais s’épilent) vendus plus cher n’ayant qu’une seule lame (enfin toujours d’après ce que je vois à la maison, c’est vrai que les miens sont vachement mieux que les siens !!)…
Chérie, si tu veux, tu as aussi le droit d’acheter des rasoirs pour homme pour t’épiler, après tout on n’est pas obligé d’être tous des cons… (Pardon pour la vulgarité mais là, on atteint des sommets de crétinerie.)
Bref… « On s’est rendu compte que sur des produits de la consommation quotidienne, les femmes étaient systématiquement taxées », explique Gaëlle Couraud, du collectif féministe Georgette Sand, confirmant une information relayée lundi dans Le Parisien… Hooooo, les pauvres choupinettes (et non, ce n’est pas du sexisme).
« Mme Couraud a cité l’exemple d’un magasin de la chaîne Monoprix où les femmes payent 0,8 centime de plus que les hommes pour des rasoirs et pour seulement 5 rasoirs, alors que le paquet pour hommes en contient 10″… Bouhhhhh, les vilains zindustriels qui se « foutent de la gueule des cruches »… Ben oui, franchement, encore une fois, un rasoir fait pour se couper la barbe sur un visage (comme ceux pour les zhommes hein) avec 3 lames montées sur coussinet amortissant et tout et tout avec injection et double flux inversé, eh bien je vous assure que ça peut aussi couper les poils des pattes des dames…
Donc on crie aux « zinjustices pas justes »… bouhhhhh !
« Des différences de prix, souvent réduites mais qui finissent, selon le collectif, par « former une injustice injustifiable ». »
Heureusement, grâce à nos « politocards », la réaction a été vive et franche, directe et sans appel, tenez-vous bien : « Face à ces accusations, relayées par la secrétaire d’État pour les Droits des Femmes, Pascale Boistard, le ministre de l’Économie Emmanuel Macron a lancé lundi une enquête pour « faire une évaluation de relevés des prix sur les catégories citées par ce collectif » et « à mesurer la réalité des écarts ». »
Vraiment, heureusement que Macron est là… Il ne s’occupe pas du chômage… les prix des rasoirs, quand bien même cela fut-il rasoir, semble un sujet bien plus préoccupant… Mais je rêve… je ne pensais pas que l’on pouvait encore creuser plus dans la connerie intersidérale de nos « zélites ».
Mais attendez, non, c’est encore plus grave …. tenez :
« Mais les différences de prix se retrouvent aussi dans une multitude de services, comme le coiffeur, puisque les femmes payent davantage que les hommes, même pour une coupe courte, ou au pressing : « Pourquoi le chemisier d’une femme coûte-t-il plus cher chez le teinturier que la chemise d’un homme? » s’interroge Gaëlle Couraud »… Ben la réponse est simple Gaëlle, les mecs (enfin ce qui en reste comme les vieux dinosaures comme moi, oui vieux con si tu préfères Gaëlle, j’assume), quand on va chez le coiffeur, on décoche pas un mot, on veut pas parler, le gars vous dit bonjour, vous répondez « bonjour ». Il vous regarde, ce qui veut dire « comment je vous coiffe », vous lui hochez le menton ce qui signifie « pareil mais en plus court », il prend sa tondeuse, tond pendant 10 minutes et on se casse aussi vite après un « c’est combien »? » (pour la forme, on a tous vu les étiquettes de prix et on a pas pris le shampoing pour économiser de 3 à 5 euros de plus sur la coupe), on file notre billet et on se barre en courant.
Une femme, chez le coiffeur, Gaëlle, c’est un peu différent et même quand les cheveux sont courts, on papote, on discute, on fait une teinture, des bigoudis, des mèches et invariablement la femme en sort en se trouvant mal coiffée et en disant qu’elle n’y retournera plus jamais (jusqu’au mois prochain)… Tous ces petits fonctionnements féminins ont un coût… (enfin toujours d’après ce que je vois chez moi).
Bon les zindustriels, eux, ça ne les fait pas rire, et de son côté, « une source du secteur a rappelé que « d’après une ordonnance de 1986, les prix en France sont librement déterminés selon la responsabilité des professionnels ».
« Il y a des segments de marché où les personnes ont envie de payer plus cher : si le consommateur est prêt à payer un euro de plus et que le coût de production est inférieur à cette somme, l’entreprise va lancer ce produit, sans que rien ne l’en empêche », a souligné cette source.
Je vous fais une traduction contrarienne pour vous, mesdames, « si vous êtes suffisamment neuneu pour vous faire enfler jusqu’au trognon c’est votre problème et le système a besoin du maximum de consommateurs crétins », évidemment la crétinerie étant l’une des « qualités » les mieux partagées en ce bas monde, sachez que tout cela est très égalitaire entre hommes et femmes.
Alors la conclusion de tout cela, d’une part, c’est une belle opération d’enfumage d’un niveau caniveau de la part du ministre de l’Économie qui ferait mieux de s’occuper des vrais sujets, ensuite nous devons, que nous soyons homme ou femme, évidemment être des consom’acteurs et pas des mougeons (l’hybride du pigeon plumé et du mouton tondu), nous devons agir avec intelligence et réflexion et savoir sortir des sentiers battus par un marketing féroce qui nous ferait acheter n’importe quoi.
D’ailleurs, ma chérie, tu me rendras MES rasoirs d’homme qui te servent à épiler des pattes de femme !!
Charles SANNAT
Lire ici la dépêche AFP pour croire à de telles imbécillités !