Placement de long terme et valeur refuge en cas de crise : pour Jean-François Faure, le président d’AuCOFFRE.com, la valeur de l’or ne se dément pas, et encore moins avec un cours plus bas. En cas de crise de confiance envers les devises majeures, c’est même ce qui pourrait sauver l’épargne des Français. Au contraire d’un feu de paille du bitcoin, une monnaie au cours fluctuant… mais qui pourrait quand même être proposée pour régler ses courses !
Or : le bon moment pour se positionner
Cette semaine, c’est Jean-François Faure qui a accordé une interview à Sicavonline.fr. Selon le président d’AuCOFFRE.com, c’est le meilleur moment pour acheter de l’or : la tendance baissière n’est pas envisageable et au cours actuel de l’or, c’est un excellent point d’entrée pour se positionner sur cette valeur refuge. Le métal précieux représente un actif tangible, une véritable épargne assurance qui peut protéger des effets de la crise. L’interview est à découvrir sur le site de SicavOnline.fr.
Sur LORetLARGENT.info, on en fait également le point dans cet article « Acheter de l’or maintenant, pour quoi faire ? ».
Par ailleurs, le site News-banques.com cite les derniers chiffres d’AuCOFFRE.com, dans un bilan mis en ligne le 9 avril. Avec des chiffres qui parlent en faveur du métal précieux et de son capital confiance, puisque 15 000 investisseurs se tournent désormais vers AuCOFFRE.com et que la Vera Valor a été l’once d’or pur la plus vendue en 2012.
Le bitcoin : la monnaie virtuelle recherchée… ou rejetée !
Le bitcoin, cette monnaie virtuelle déjà évoquée plusieurs fois sur LORetLARGENT.info, continue de faire parler d’elle. Dans le dossier « Monnaie virtuelle mais risques réels », on évoquait le statut du bitcoin… et ses risques. Quelle est la place d’une monnaie qui ne dépend ni d’un État, ni d’un établissement bancaire ?
Certains pays, comme la Thaïlande, ont tout à fait interdit le bitcoin. Cette semaine, c’est la Banque nationale du Cambodge qui a rejeté la légalité de la monnaie. L’information est reprise sur le site Lepetitjournal.com, dans un article du 10 avril. « Il est donc facile d’être victime de la cybercriminalité, d’être piraté, d’être attaqué par un virus, et aussi d’être un moyen pour le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme, et un marché noir », précise la BNC dans le communiqué cité dans l’article.
C’est aussi la raison qui a poussé la National Australia Bank, l’un des quatre établissements principaux d’Australie, à prendre ses distances avec le bitcoin. « Dans une lettre envoyée à ses clients, la NAB souligne que des liens avec les monnaies virtuelles informatiques posent un niveau de risque inacceptable pour les activités et la réputation du groupe bancaire », relève un article de Lest-Eclair.fr du 10 avril.
Enfin, pour la Banque du Japon, le bitcoin « n’est pas une monnaie ». C’est du moins la réaction du gouverneur de la Banque du Japon, cité par LesEchos.fr dans un article du 8 avril. « « Sans sûreté ni stabilité de sa valeur, il n’y aura pas de demande (pour le bitcoin). En ce sens, ce n’est pas une monnaie », juge Haruhiko Kuroda.
Une monnaie qui peut se dévaluer très vite
Et pourtant… le bitcoin continue quand même de séduire. En France, c’est l’enseigne Monoprix qui a annoncé qu’elle était « prête à accepter les bitcoins d’ici 2014 ». Selon Zdnet.fr, l’enseigne de grande distribution compte accepter les règlements en bitcoins d’ici la fin de l’année. L’information est relevée dans un article du 10 avril, qui cite Patrick Oualid, le directeur e-commerce de Monoprix. « En France, le bitcoin fait effectivement l’objet d’une défiance monumentale. On pense que c’est la monnaie du blanchiment, la monnaie des voleurs », reconnaît le porte-parole, qui pense quand même relever le pari malgré l’image controversée.
Mais faire ses courses en utilisant une monnaie dont les cours sont susceptibles de connaître des variations importantes, est-ce vraiment une bonne idée ? Si l’or garde toujours la même valeur intrinsèque, c’est loin d’être le cas pour une monnaie qui peut se dévaluer très vite au moindre signe de perte de confiance !
À titre d’exemple, on peut évoquer celui du prix du bœuf entre maintenant et l’Antiquité. Il valait deux onces d’or dans l’Égypte antique, et il vaut 2 onces et demi aujourd’hui. Une inflation somme toute modique sur 2000 ans, quand on pense au cours plus que fluctuant des bitcoins ces derniers mois ! En février, après un piratage informatique, le cours du bitcoin était ainsi sept fois inférieur à celui du mois de janvier.