Pourquoi faut-il se tourner vers un or propre, ou vers des pièces d’or déjà extraites ? Cette revue du Web donne les réponses. Cette semaine encore, l’extraction aurifère illégale a causé la mort de plusieurs personnes en Colombie et à Madagascar. Au Pérou, le gouvernement se lance dans une vaste opération de lutte contre les mines illégales. Et en France, dans un contexte où les mines d’or font de nouveau parler d’elles, les porteurs de projets en sont bien conscients : l’extraction minière doit être propre, respectueuse de l’environnement et des hommes.
Extraction aurifère : se tourner vers la Clean Extraction !
Cette semaine, c’est l’extraction aurifère qui fait parler d’elle. Et pas en bien, puisque les conditions extrêmes d’extraction de l’or dans les mines ont encore fait des victimes. À Madagascar tout d’abord, où un effondrement de terrain a causé la mort de huit personnes, dont des femmes et des enfants. « Ce genre d’incident remet au goût du jour l’épineuse question de la responsabilité des dirigeants quant à l’absence de sécurité et de protection sur les mines », souligne l’auteur de l’article posté sur Tresorpublic.mg, le 28 avril.
Même drame en Colombie. Un premier bilan fait état de 3 morts et d’une trentaine de disparus, ce jeudi 1er mai lors d’un glissement de terrain dans une mine illégale. L’information est relevée par le site Romandie.com le 2 mai. Selon un communiqué du Défenseur du peuple, chargé de veiller au respect des droits fondamentaux des citoyens et cité dans l’article, « les conditions informelles de travail et des infrastructures représentent un risque permanent pour les travailleurs ».
Le travail dans des conditions extrêmes et dangereuses, et même pour des enfants, ainsi que le manque de sécurité des infrastructures, est pourtant un sujet trop régulièrement remis à l’ordre du jour en cas d’accident. Il est aussi dénoncé sur LORetLARGENT.info : c’est pour cela qu’il est intéressant de se tourner vers des solutions propres qui respectent autant les hommes que l’environnement. C’est le cas de la Clean Extraction, une charte « or propre » qui a permis à la Vera Valor, première pièce d’or vert, de voir le jour.
Au Pérou, la lutte contre les mines d’or illégales
Au Pérou, le pays a en tout cas décidé de lancer une vaste opération contre l’extraction illégale. Une interdiction nationale sur les mines illégales est d’ailleurs entrée en vigueur depuis le 19 avril. Si bien que le gouvernement a mobilisé forces de police et armée pour une vaste opération à Madre de Dios, « une jungle à l’écologie riche dans le sud-est du pays », relève le site d’information 985fm.ca dans un article du 29 avril.
« Ils utilisent des tonnes de mercure pour récupérer les flocons d’or qu’ils déterrent, ce qui empoisonne les rivières et les forêts d’une région de grande biodiversité où vivent des tribus qui vivent volontairement sans contact avec le monde extérieur », détaille l’article du site canadien.
France : vers d’autres réouvertures de mines d’or ?
Sur le sol français en tout cas, le renouveau de la mine d’or ne laisse pas les entrepreneurs indifférents… surtout ceux dont l’histoire du département est déjà liée à l’or. À Salsigne, dans l’Aude, deux entrepreneurs agissent en faveur de la réouverture de la mine d’or fermée en 2004 après un siècle d’exploitation. Cité dans un article de la Dépêche du 29 avril, l’un d’eux estime « la réserve aurifère dans le sous-sol de Salsigne à 30 tonnes ».
Cette réouverture pourrait être envisagée dans le cadre de la création de la Compagnie nationale des mines, en février à l’initiative d’Arnaud Montebourg, alors ministre du Redressement productif. Selon les deux associés, « il est possible aujourd’hui d’avoir une activité industrielle sans impacter l’écologie ». Un point plus qu’important pour l’extraction aurifère !
Sur le site Lookatsciences.com, un reportage propose de découvrir en images les recherches menées par Varsican Mines dans la Loire-Atlantique et dans le Maine-et-Loire, après que deux permis de recherches aient été accordés. Des « mines oubliées de France », qui pourraient bien entrer à nouveau en activité.
En bref, l’or autour du monde
En Crimée, « les trafiquants de pièces archéologiques se réjouissent des tensions », relève un article de 20minutes.fr le 29 avril.
D’après le site d’information, plusieurs sites archéologiques ont été victimes de pillages à la faveur des troubles récents en Crimée. « Selon l’organisation de coordination des polices internationales, des objets archéologiques en provenance de pillages opérés en Crimée irriguent déjà le marché noir », relève 20minutes.fr. Le site TheArtnewspaper.com détaille d’ailleurs les sites visés par les pillards : des vestiges grecs, scythes ou sarmates, des objets précieux, des bijoux, des pièces en or…