Les chiffres du recyclage de l’or au plus bas alors que les particuliers préfèrent garder leur or, rumeur d’achat massif d’or chez Apple autour d’une montre à 18 carats : décryptage de l’actualité dans cette revue du Web de la semaine.
Recyclage de l’or : pourquoi les particuliers ne revendent pas leur or
Après les résultats d’une étude menée par le World Gold Council, plusieurs sites d’actualité reviennent sur cette information : « Le monde n’a jamais aussi peu recyclé depuis 2007 .» C’est évidemment d’or qu’il s’agit, et selon un article des Échos du 10 mars, « le recyclage de l’or a nettement baissé l’an dernier. Le métal précieux provenant du recyclage des bijoux, lingots, pièces, ainsi que de produits de l’industrie, a totalisé 1 122 tonnes. »
Selon Les Échos, cette baisse du recyclage a une raison : « Les bijoux, qui représentent l’immense majorité du recyclage, sont moins revendus par des particuliers à court d’argent. »
Selon un article de Rfi.fr le 13 mars, « on est loin des 1 728 tonnes d’or récupérées en 2009, année record ». Le site d’actualités fait le lien avec une année qui avait été marquée par le plus fort de la crise économique mondiale. « La nécessité avait poussé les particuliers à se défaire de leurs bijoux, de leurs pièces ou de leurs lingots. Les statistiques, du Conseil mondial de l’or et du Boston Consulting Group, montrent que toutes les périodes de crises financières augmentent le volume d’or recyclé d’au moins 20 %. »
Il y a deux éléments à retenir démontrés par ces chiffres : les particuliers en effet recyclent moins, notamment parce qu’ils ont compris que la crise économique n’est pas finie… et que le plus dur est peut-être à venir. Dans ces conditions, l’or représente l’ultime valeur refuge : à garder de côté le plus longtemps possible. Le deuxième élément, c’est aussi la perte de confiance des particuliers dans les officines de rachat d’or !
Apple : du poids sur le marché de l’or ?
L’information qui agite aussi Internet cette semaine, c’est le poids de l’or chez Apple, ou plutôt le poids d’Apple sur le marché de l’or.
Selon France24 dans un article du 11 mars, « il faudra de l’or, beaucoup d’or pour les modèles haut de gamme des nouvelles montres connectées de la marque à la pomme, les Apple Watch Edition ».
Néanmoins, après les premières spéculations, les analystes ont revu les ambitions d’Apple à la baisse. Le Wall Street Journal estimait en effet que le géant américain pourrait avoir besoin de « 746 tonnes d’or chaque année pour satisfaire la demande ». Avec l’entrée sur scène d’un nouvel alliage, « pour vendre trois millions d’Apple Watch Edition, le géant américain aura besoin de 70 tonnes d’or ».
« La masse totale correspondra bien à de l’or 18 carats, mais en volume, cela permettra à Apple d’utiliser moins d’or au centimètre cube. Cette recette maison devrait donc réduire les besoins d’Apple à quelques tonnes chaque année », précise d’ailleurs LeFigaro.fr dans un article du 12 mars.
Reste que même avec un alliage spécifique, l’Apple Watch restera un bijou, même connecté. Si bien qu’une fois en leur possession, les particuliers auront déjà perdu une partie de la valeur de ces fameux 18 carats…
Le tour du monde en bref
En Australie, c’est un chercheur d’or amateur qui a enfin été récompensé. Mis à la porte par sa femme et forcé d’aller se promener, selon 20Minutes.fr dans un article du 12 mars, l’Australien a découvert une pépite d’or de 2,7 kilos avec son détecteur. Il espère revendre la grosse pépite pour près de 100 000 euros… et va continuer à en chercher d’autres.
Une monnaie unique en Europe certes… mais ce n’est pas encore le cas de l’histoire ! Pour célébrer les 200 ans de la bataille de Waterloo – qui est donc une tristement célèbre défaite française –, la Belgique a voulu émettre une monnaie souvenir. La pièce de 2 € ainsi frappée aurait pu très vite se retrouver dans les mains de collectionneurs français. La France s’est néanmoins opposée à la frappe de la pièce commémorative, en raison notamment de son « symbole négatif pour une fraction de la population européenne », explique le Britannique The Telegraph dans un article du 10 mars.
Si l’histoire a fait sourire outre-Manche, il vaut mieux rappeler que le napoléon, lui, continue à être une valeur incontournable !