L’actualité de l’or et des métaux précieux est bien évidemment marquée par les attentes fortes du côté de la Chine : avec les festivités du nouvel an chinois, ce sont littéralement des tonnes d’or qui vont être échangées et offertes. Ce n’est pourtant pas le seul pays à continuer sa ruée vers l’or : un article de Libération se penche également sur le cas de la Turquie. Revue du Web autour du monde.
La Chine entre dans l’année de la Chèvre et s’offre de l’or
La Chine entre dans une nouvelle année… et dans une période où la demande en or est traditionnellement très forte. L’année 2014 a été marquée en Chine par une baisse de la demande en métal précieux, mais cette demande reste très importante : 886 tonnes ont été importées l’année dernière.
Selon Crienglish.com, les pièces officielles en or frappées à l’image de la chèvre ont été vendues très vite. Le site d’information revient dans un article du 13 février sur la demande toujours forte des particuliers pour l’or et l’argent à l’occasion du nouvel an.
Dans un article du 19 février, Le Nouvel Obs détaille également les premières célébrations autour du nouvel an chinois en Asie… et l’important flux migratoire généré par les fêtes familiales, où les cadeaux en or sont traditionnellement échangés.
Rfi.fr fait de son côté un point sur la demande d’or en Chine et en Inde en 2014 dans un article du 16 février. Rappelant aussi qu’au-delà des chiffres des deux géants asiatiques, il y a une demande plus importante en Europe aussi : « l’Europe n’est plus très loin. Elle qui dédaignait les pièces et les lingots d’or avant 2007, s’est remise à en acheter beaucoup au trimestre dernier, inquiète du sort de la zone euro avec les élections en Grèce et l’assouplissement de la BCE. »
Ruée vers l’or : elle n’est pas finie !
« En Turquie, la nouvelle ruée vers l’or des particuliers », titre Liberation.fr dans un article du 13 février. Le site d’information évoque le cas d’une banque turque qui propose aux particuliers d’acheter de l’or, ou de le garder pour eux. La banque héberge aujourd’hui 200 000 comptes où les clients gardent de l’or… et possède également des distributeurs qui permettent de retirer des pièces d’or. « Depuis des siècles, il se transmet sous forme de bijoux ou de pièces à la faveur des mariages ou des naissances. Mais surtout il se garde «sous l’oreiller» en prévision des jours difficiles, même à l’heure des assurances-vie et autres plans d’épargne », détaille Liberation.fr.
Ruée vers l’or d’un autre temps en images cette fois, sur l’Edition du soir le 13 février. De l’Arkansas à Yosemite Park en Californie, en passant par l’Alabama, une série de photographies livrent un aperçu de ces endroits aux États-Unis où il serait encore possible de trouver de l’or. Les « bons coins pour chercher de l’or » existent-ils encore ?
Au Pérou par contre, une paysanne de l’altiplan péruvien a décidé que la ruée vers l’or ne passerait pas par elle. Maxima Acuna résiste et « refuse de vendre le lopin de terre que réclame comme sien une puissante multinationale exploitant la plus grande mine d’or à ciel ouvert d’Amérique du Sud », relève 24matins.fr dans un article du 13 février.
Soutenue par plusieurs ONG engagées dans la protection de l’environnement, la situation de la petite paysanne péruvienne montre à nouveau les conflits sociaux au Pérou – et ailleurs – qui peuvent opposer les autochtones et les compagnies d’extraction. Une preuve de plus de ma nécessité de défendre une extraction propre !
En bref, le tour du monde de l’or
En région parisienne, un retraité a été trompé par trois faux policiers, qui lui ont dérobé 12 lingots d’or pour une valeur de 600 000 €. Un vol relayé par le quotidien LeParisien.fr dans un article du 18 février, qui montre aux dépends du malheureux retraité la nécessité de garder ses métaux précieux bien à l’abri…
Au large du port antique de Césarée, en Méditerranée, c’est la mer qui a joué le rôle de garde-trésor pour le plus grand bonheur des plongeurs. Les membres d’un club de plongée ont découvert 2 000 pièces en or (des dinars et des demi-dinars) parfaitement conservés dans les fonds marins, raconte LeFigaro.fr le 17 février. Leur origine n’est pas connue : probablement un naufrage dans un contexte économique très riche dans la seconde moitié du IXe siècle. Bien évidemment, s’il s’était agi de papier monnaie, les plongeurs n’en auraient pas trouvé une seule trace !