Cette semaine, le fixing du cours de l’or est au cœur de l’actualité de l’or. Les banques, privées, petites et internationales, sont toujours sur la sellette. Il sera également question du ministre des Finances irlandais qui fait de la publicité pour l’or.
Supervision de la cotation de l’or
« Les banques qui fixent le cours de l’or sont désormais supervisées » titre Euronews le 19 mars. Il était temps ! « L’or reste une matière première à part », précise l’article, certainement trop à part, laissant les banques chargées du fixing du métal précieux complètement libres de truquer son cours. Suite à l’enquête menée par la CFTC impliquant de grandes banques internationales, Barclays, Bank of Nova Scotia, Société Générale et HSBC qui réalisent le fixing de l’or deux fois par jour, sont désormais soumises à l’autorité d’un administrateur indépendant, en espérant qu’il le soit vraiment…
Parallèlement, le fixing qui s’effectuait de façon tout à fait secrète et informelle par téléphone se fait électroniquement depuis ce vendredi matin. Suite aux « forts soupçons » de manipulation des métaux précieux, la modernisation du système devrait pallier un certain manque de transparence sur les prix, nous informe Les Échos.
Banques et tripots
Tant que nous sommes dans le tripot des banques, plusieurs informations ont attiré notre attention cette semaine.
Et la grande gagnante de la crise grecque est… Goldman Sachs ! La mega banque aurait aidé Athènes à maquiller ses comptes publics en échangeant de la dette grecque à un taux fictif en 2001 pour 600 millions d’euros, expliquait La Tribune le 09 mars dernier. Le pays fortement endetté est désormais redevable de cette somme. Cynisme, vous avez dit cynisme ?
Rien ne va plus au royaume des banques. « Banco Madrid, filiale de la BPA accusée de blanchiment, dépose le bilan » titrait Le Monde le 16 mars. « Victime de l’enquête » sur sa maison mère, la Banca Privada d’Andorra, la banque privée a subi « importants retraits de fonds de clients » entraînant la détérioration de sa situation financière.
En attendant, en Islande, les banquiers véreux vont en prison !
Le ministre irlandais des Finances fait de la pub pour l’or
Investisseur très avisé, Michaël Noonan « a soldé quasiment tout son portefeuille d’actions européennes pour acheter de l’or », relaie BFMBusiness ce 18 mars, allant jusqu’à le qualifier d’investisseur « contrarian » (contrarien, « celui qui va aller précisément contre la doxa et la tendance générale de marché pour trouver la bonne affaire à faire », bref, le lectorat de LORetLARGENT.info et du Contrarien).
Seul bémol, le ministre des Finances irlandais a investi dans des ETFs, de l’or papier, pas du bon vieil or physique en monnaies sonnantes et trébuchantes, ni des bons vieux lingots…
Très bon réflexe de contrarien en revanche, celui d’acheter l’or au plus bas, car il ne va sûrement pas le rester. Investisseur avisé à la recherche de profit, Michaël Noonan a sans doute flairé le bon filon !
L’or en bref…
Les temps changent : la Suisse ayant partiellement assoupli son régime de sanctions, elle pourra désormais reprendre le commerce de métaux précieux avec le pays sanctionné à cause de son programme nucléaire.
Sur montres-de-luxe.com, Jean-François Faure, président fondateur d’AuCOFFRE.com, rappelle les fondamentaux de l’investissement dans l’or, placement refuge par excellence en temps de crise.
Dans son analyse technique du 14 mars, évoquant la reprise de la hausse des métaux précieux, Tradosaure rappelle quant à lui que, libellé en euros, jouant sur l’affaiblissement de la monnaie unique, l’or joue son rôle de réserve de valeur.
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