C’est un jugement de Salomon rendu par Bailly et cela se terminera sans doute par une motion de synthèse de la part du gouvernement Ayrault (s’il est encore là).
« Pas de libéralisation totale, mais un aménagement des règles pour donner plus de souplesse aux entreprises : telle est la ligne retenue par le gouvernement dans le délicat dossier du travail du dimanche. L’objectif est d’aboutir à une nouvelle loi « courant 2014 », a annoncé Jean-Marc Ayrault, lundi 2 décembre. »
Je suis fondamentalement opposé au travail dominical en dehors de ce que l’on appelle la continuité de la vie sociale car il faut que la collectivité se ménage un temps en dehors du temps, un temps en dehors des pressions matérialistes et consuméristes, c’est-à-dire avec un temps aussi disons-le avec des magasins fermés et où les gens peuvent se retrouver entre eux, aussi bien pour partager un moment qu’un repas, où les parents peuvent être avec leurs enfants ailleurs qu’au centre régional commercial.
Ce temps humain et spirituel est essentiel pour préserver le peu de repères qu’il nous reste. Sacrifier cela sur l’autel des lobbies serait une erreur. Le travail dominical n’a jamais créé et ne créera jamais de croissance supplémentaire. Le disponible de consommation est le même qu’il soit dépensé sur 6 ou 7 jours, cela ne changera rien. Vous déplacez simplement le chiffre d’affaires sur le week-end.
Charles SANNAT
Lire l’article entier ici et la note de synthèse du rapport Bailly sur le travail dominical