PARIS, 10 janvier – Le produit intérieur brut (PIB) de la zone euro connaîtrait une croissance « modérée », ce qui ne permettrait pas d’améliorer de manière remarquable les marchés du travail, selon une étude conjointe publiée vendredi par des instituts de la statistique français, allemand et italien.
Ayant augmenté de 0,1 % au troisième trimestre 2013, le PIB de la zone euro devrait croître de 0,2 % au quatrième trimestre 2013 et au premier trimestre 2014, puis de 0,3 % au deuxième trimestre 2014, ont prédit l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), l’institut de conjoncture allemand IFO et l’Istituto Nazionale di Statistica (Istat).
La croissance de l’économie de la zone euro devrait être tirée par un passage progressif de la demande externe à la demande interne, et une reprise de l’investissement privé, ont expliqué les trois instituts.
La différence de croissance entre les différents pays de la zone euro, bien que persistante, devrait s’atténuer à nouveau, indique cette étude.
Une politique budgétaire toujours restrictive dans de nombreux États membres ainsi qu’une faiblesse persistante du marché du travail conduiraient à une stagnation du revenu réel disponible, entraînant une croissance limitée de la consommation privée, précise cette étude.
Sous l’hypothèse d’une stabilisation du prix du pétrole à 110 dollars le baril et d’un taux de change euro/dollar fluctuant autour de 1,36, l’inflation globale devrait rester bien en deçà de 2 %, l’objectif de la Banque centrale européenne (BCE).
Sortie d’une récession de six trimestres, l’économie de la zone euro a repris sa croissance dans le deuxième trimestre de 2013, mais elle est toujours confrontée à un niveau élevé du chômage et à une faible de l’inflation.
Agence de Presse Xinhua