On a appris ce week-end que « les corps sans vie de trois personnes d’une même famille ont été découverts samedi dans leur villa à Laren, aux Pays-Bas. L’homme retrouvé mort est une figure connue du monde bancaire et de la finance : il s’agit de l’ancien patron de la banque ABN Amro, Jan Peter Schmittmann.

Jan Peter Schmittmann était âgé de 57 ans. Les premiers éléments de l’enquête privilégient la thèse d’un drame familial.

Les deux autres victimes sont l’épouse de J.P. Schmittmann, âgée elle aussi de 57 ans, et une de leurs filles, âgée de 22 ans. L’autre fille du couple n’était pas présente dans la maison au moment des faits, a indiqué un enquêteur.

Alertée par un proche de la famille, la police a découvert les trois corps dans la villa que la famille Schmittmann habitait à Laren.

M. Schmittmann a travaillé de 1983 à 2009 chez ABN Amro, dont il est devenu le président du conseil d’administration aux Pays-Bas en 2003. Il a vécu l’opération qui a mené au rachat d’ABN Amro par le consortium bancaire formé par Royal Bank of Scotland, Santander et Fortis. »

Alors tout d’abord, l’ancien président d’ABN Amro aurait « raté » l’une de ses filles, ce qui est assez rare dans un drame familial, et ensuite les banquiers de hauts niveaux ne sont pas connus pour leurs remords même tardifs tant ils sont amoureux de l’argent. C’est même l’une des catégories socio-professionnelles qui souffre le moins de « conflits de moralité » à haut niveau s’entend.

Ce qui est sûr, c’est que l’épidémie de morts suspectes dans le secteur financier continue de plus belle. Il se passe quelque chose mais… quoi ?

Charles SANNAT

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