« Ils exercent une très forte pression », a déclaré M. Lafazanis interrogé par RIA Novosti lors d’une conférence de presse à Moscou.
Selon lui, le gouvernement grec, formé à l’issue des élections de 2015 et mené par le parti de gauche Syriza, compte mener sa politique en fonction des intérêts nationaux du pays.
« Nous considérons que tous les corridors doivent être ouverts pour la Russie », a poursuivi M. Lafazanis.Le ministre a précisé qu’il ne considérait pas Turkish Stream et le Gazoduc transadriatique (TAP) comme des projets concurrents, le second n’étant pas en mesure de couvrir les besoins européens en gaz naturel.
Dans le même temps, M. Lafazanis a souligné que la Grèce demanderait de lui octroyer à partir de 2016 une réduction sur le gaz russe livré et d’abaisser les volumes fournis selon des contrats d’enlèvement ferme (« take or pay »).
Le 1er décembre, au cours d’une visite en Turquie, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que Moscou ne pouvait plus poursuivre la réalisation du projet South Stream en raison de l’hostilité manifestée par l’Union européenne envers ce projet. Par ailleurs, la Russie n’a pas été autorisée par Sofia à construire le gazoduc dans la zone économique exclusive de la Bulgarie. La nouvelle formule proposée par Moscou prévoit la construction d’un deuxième gazoduc entre la Russie et la Turquie par le fond de la mer Noire et la mise en place d’un hub gazier à la frontière turco-grecque.
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