D’après une dépêche AFP d’aujourd’hui, « le risque représenté pour les banques par la détention de la dette émise par des États sera pris en compte lors des tests de résistance qui seront menés l’an prochain, a confirmé la future patronne du superviseur unique européen (SSM), Danièle Nouy ».
« Elle a aussi estimé qu’il fallait arrêter d’encourager les banques à détenir de la dette publique, non seulement pour une question de risque et de diversification de leur bilan, mais aussi « parce qu’on a besoin que les banques financent l’économie. Or, si elles détiennent beaucoup de dette souveraine, elles ont moins d’espace pour financer l’économie. »
Cette information est capitale car, pour la première fois, les autorités officielles reconnaissent enfin que l’or en lui-même n’est pas aussi stérile pour l’économie… que la dette ! C’est la dette qui tue les économies des pays occidentaux et la dette est également la conséquence indirecte de la mondialisation. En devant payer un taux d’intérêt aux créanciers, la dette assèche toute possibilité de croissance économique infiniment plus que l’or ne peut le faire, puisque en revanche l’or, lui, est neutre ! Certes, il ne rapporte rien, mais au moins il ne coûte rien à la collectivité.
Autre question : si les banques doivent cesser d’investir dans les dettes d’États… qui va le faire ? Parce que là, il n’y a plus beaucoup de volontaires.
Enfin, si les autorités disent qu’il faut que le risque de faillite d’État soit pris en compte dans les stress tests… c’est qu’il y a peut-être matière à commencer à s’inquiéter sérieusement.
Préparez-vous, la tempête arrive, et fuyez tant que vous le pouvez les assurances vie !
Charles SANNAT
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