Voilà une réforme tendance blague du jour. Le gouvernement, à travers sa ministre de l’Enseignement supérieur, s’attaque à une problématique majeure concernant les étudiants de notre pays et les menus soucis que nous avons concernant le chômage des jeunes.
Notre sinistresse de l’Enseignement supérieur a présenté mardi un plan en faveur de l’entrepreneuriat étudiant, en permettant aux jeunes créateurs d’entreprise de conserver les droits sociaux étudiants…
On pourrait aussi leur proposer le statut d’autoentrepreneur en plus qui ne coûte rien et qui peut rapporter un peu ou en tout cas permettre à un jeune de se lancer sans prendre trop de risques financiers… Hélas, dans le même temps, le gouvernement veut « abolir » ce statut.
Et je poursuis la rigolade… L’objectif du gouvernement est de 20 000 étudiants créateurs… Bravo… clap, clap, on applaudit. Pour obtenir 20 000 étudiants-entrepreneurs, la sinistresse va organiser un jeu concours « dans le cadre du concours national d’aide à la création d’entreprise organisé par le ministère, jusqu’à 50 lauréats pourront bénéficier d’une aide de 10 000 euros dans la catégorie «création-développement», et de 5 000 euros dans la catégorie «émergence», a ajouté Geneviève Fioraso ».
Et voilà comment on va encore dépenser 10 000 euros pour des projets choisis par des fonctionnaires, soit 500 000 euros pour 50 projets à 10 K€… Et il ne restera plus que 19 950 étudiants-entrepreneurs à trouver.
Mais il n’y a donc vraiment personne pour faire comprendre à ce gouvernement qu’il se trompe à peu près sur tout et prend tous les problèmes à l’envers ?
Charles SANNAT