Comme me le faisait remarquer fort justement un camarade contrarien (mais généralement vos commentaires sont forts pertinents et me permettent d’enrichir considérablement ma réflexion, donc surtout écrivez-moi sans modération, même si je ne peux pas répondre à tous), la BCE vient de prêter aux banques grecques… 68 milliards d’euros de liquidités d’urgence… Mais les négociations pourraient échouer pour 2 pauvres petits milliards d’euros de rien du tout.
Parfois, il y a de quoi se gratter sérieusement la tête.
En attendant, Tsipras fait un « caprice »… et les Grecs sont vraiment très, très méchants…
Charles SANNAT
BRUXELLES, 24 juin (Xinhua) – La zone euro doit tenir une nouvelle réunion décisive de dernière minute pour apporter une dernière touche aux nouvelles propositions de la Grèce ce mercredi soir, mais l’espoir de parvenir à un accord s’est estompé à partir du moment où les propositions faites par le pays endetté ont été rejetées par ses créanciers internationaux.
« Cette position étrange semble indiquer que soit ils ne veulent pas d’accord, soit ils servent des intérêts particuliers en Grèce », a tweeté le Premier ministre grec Alexis Tsipras peu après de nouvelles discussions qui visaient à conclure un accord sur la dette à Bruxelles.
Les médias ont rapporté que les créanciers avaient demandé un changement complet des propositions concernant les retraites que M. Tsipras a présentées lundi matin avant la tenue en fin de journée lundi de la réunion d’urgence des dirigeants des pays de la zone euro, alors que ces nouvelles propositions de la Grèce avaient été qualifiées de « bonne base » pour des discussions ultérieures à mener cette semaine.
« Le rejet répété de mesures équivalentes par certaines institutions ne s’est jamais produit avant, ni en Irlande, ni au Portugal », a fait remarquer M. Tsipras.
Selon des propos rapportés dans la presse, un officiel de l’Union européenne a cependant insisté sur le fait que les discussions ne sont pas rompues et a déclaré que l’échange de propositions différentes faisait partie du « processus normal » des négociations.
Le temps presse pour la Grèce et ses créanciers : il leur faut parvenir à un accord avant qu’Athènes n’ait à rembourser un emprunt de 1,6 milliard d’euros au FMI à la fin du mois.
La Grèce sera en défaut de paiement si elle ne peut effectuer ce remboursement, ce qui pourrait alors déclencher des « contrôles de capitaux » sur ses banques. Ces derniers jours, les épargnants grecs ont retiré des milliards d’euros et mardi la Banque centrale européenne a dû à nouveau relever le plafond des liquidités d’urgence pour les banques grecques.
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