C’est l’histoire de l’Agence de Presse Reuters qui découvre l’eau chaude et le fil à couper le beurre.
« Une baisse des dépenses publiques et des entreprises, en dehors du secteur de l’agriculture, restockant à un rythme moins soutenu ont davantage grevé la croissance qu’on ne le pensait au premier trimestre, illustrant les retombées de l’austérité insufflée par Washington. »
Et voilà, l’État fédéral fait quelques réductions de dépenses mineures (85 milliards de dollars sur 1 600 milliards de déficit total) et cette simple baisse a déjà un impact important sur la croissance ! Il faut dire qu’il y a au moins 5 % des fonctionnaires en chômage technique et pour les autres, je ne suis pas sûr qu’ils ne pensent qu’à dépenser et à s’endetter sur 20 ans alors qu’ils ne savent même pas si le mois prochain ils auront leur salaire versé !
Et Reuters de se rendre en plus compte que « pour autant, l’économie a bien résisté contre toute attente, soutenue il est vrai par la politique volontariste et ultra-accommodante de la Réserve fédérale ».
Eh oui, la FED injecte plus de 85 milliards de dollars par mois… pour compenser une baisse annuelle des dépenses de l’État de 85 milliards de dollars.
Et cela ne choque personne ?
Charles SANNAT