Série statistique parfaitement contradictoire aux USA. La confiance des ménages est en baisse, les prix de l’immobilier montent… mais le nombre de transactions diminue. Dans tout cela, il n’y a aucune logique si ce n’est celle de la manipulation des statistiques et encore moins de dynamique de croissance réelle. Je vous conseille la lecture de l’ensemble des articles de la rubrique USA du jour pour mieux comprendre l’aberration des chiffres qui nous sont communiqués et qui montrent des incohérences majeures. N’oublions pas que les banques ont gelé massivement les mises en ventes suite aux saisies afin de faire remonter les prix grâce notamment aux financements de la Banque centrale américaine… que la FED est en train de cesser… La situation va devenir rapidement très compliquée aux USA.
Selon l’AFP encore, « les prix des logements aux États-Unis ont augmenté en décembre pour le 23e mois consécutif, selon l’enquête Case-Shiller publiée mardi par Standard & Poor’s.
Le prix moyen des logements à la vente dans les vingt plus grandes métropoles américaines a gagné 0,8 % par rapport au mois précédent, en données corrigées des variations saisonnières, indique l’agence dans un communiqué.
L’indice, qui décrit l’évolution du marché avec deux mois de décalage, avait progressé à un rythme légèrement plus soutenu en novembre (+0,9 %).
Sur un an, l’indice a augmenté en décembre de 13,4 %, à peu près en ligne avec la prévision des analystes (13,6 %), et a signé en 2013 sa meilleure année depuis 2005, selon le communiqué.
L’agence estime toutefois que la situation du secteur immobilier est actuellement « plus morose ». »
Là encore, c’est à cause du froid polaire, tout en sachant que le nombre de demandes de crédit immobilier est en baisse constante depuis plusieurs mois… y compris quand il faisait chaud et que le nombre de transactions diminue, enfin, les mises en chantier se sont effondrées ainsi que le moral des professionnels de l’immobilier. Mais puisque l’on vous dit que tout va bien, vous êtes priés de ne pas aller chercher plus loin.
Charles SANNAT