C’est un article du Monde, donc totalement « sérieux » (comprenez par là que ce n’est pas que Charles Sannat qui vous le dit), qui nous apprend qu’à la veille du vote de confiance des députés, Manuel Valls « se montre beaucoup plus pessimiste en privé qu’en public ».
Le Premier ministre aurait tenu devant des proches des propos assez « alarmistes » du genre :
« Ce sera foutu » pour le gouvernement si la situation de la France ne s’inverse pas « d’ici trois à six mois. »
« Pour l’instant, je fais le pari de l’intelligence collective, je ne pars pas avec en tête l’idée du 49,3, mais l’outil existe. »
Depuis le début, je me demande ce que Manu est allé faire dans cette galère… Il n’y a effectivement aucune chance ou presque qu’il réussisse, quant au « pari de l’intelligence collective » nous n’en manquons pas en France, hélas cette intelligence n’est pas disponible dans les rouages de l’État et chez ceux qui nous dirigent. Aucune des décisions qu’il faudrait prendre ne seront prises et Manuel Valls sera, de toutes les façons, contraint de partir avant qu’il ne voit sa « carrière » totalement fichue.
En effet, Manu comme Montebourg ou Sarkozy pensent qu’ils ont encore une « carrière » politique devant eux. J’ai bien peur qu’ils se trompent tous. La France n’est pas la Grèce et lorsque la France en arrivera à devoir subir une politique d’austérité comme en Grèce ou simplement comme en Espagne, c’est tout le système politique et étatique de notre pays qui s’effondrera et aucun parti politique n’y survivra.
Raffarin a raison. Le gouvernement Valls est la dernière étape avant le chaos.
Préparez-vous.
Charles SANNAT