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Le gouvernement grec de la gauche radicale a préparé un plan de nationalisation du système bancaire et d’introduction d’une monnaie parallèle à l’euro, rapporte vendredi le journal britannique The Telegraph, en référence à des sources au sein du parti grec au pouvoir SYRIZA. Ce plan sera mis en œuvre si Athènes n’arrive pas s’entendre avec l’Europe sur le programme d’assistance financière. Dans un tel cas, le gouvernement n’aura tout simplement pas l’argent nécessaire pour honorer ses engagements sociaux, indiquent les sources.
Selon The Telegraph, cela contraindrait les autorités de revenir à la drachme qui n’est plus en circulation depuis 2001, soit depuis l’adhésion de la Grèce à la zone euro. C’est justement en drachmes qu’on prévoit de verser des salaires et des retraites aux Grecs. Athènes est à court d’argent, et pour honorer ses engagements, il en est déjà réduit à racler les fonds de tiroirs. La dette du pays s’élevant à 320 milliards d’euros.
Selon des experts, il s’agirait de la mise en circulation d’un instrument monétaire à l’échelle nationale, un « euro-drachme » parallèle mais restant lié à l’euro, et visant à compléter et non remplacer ce dernier.
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