C’est un article de l’Agefi qui nous apprend que les Américains l’ont mauvaise à l’égard des Suisses et de leur mauvaise foi… Bon, pour tout dire, j’aime bien les Suisses, mais sur ce coup-là, ils nous prennent pour des crétins.
En substance, la défense des banques suisses consiste à dire que ce n’est pas leur faute mais uniquement la faute de leurs collaborateurs… pas très élégants comme procédé… mais tellement dans la culture bancaire !
« Le rapport est parsemé d’anecdotes qui donne un aperçu de l’ingéniosité des banquiers privés de Credit Suisse, dont 1 800 ont travaillé avec des clients américains, y compris sous la forme de démarchage sur le sol américain.
Un ancien client raconte notamment avoir pu consulter, lors d’une entrevue dans un hôtel Mandarin Oriental, un relevé de compte dissimulé dans un exemplaire de Sports Illustrated. Un autre explique que, lors de ses visites en Suisse, il était conduit discrètement via un ascenseur commandé à distance jusqu’à une salle de réunion impersonnelle.
Afin de choyer ses clients américains en route pour les stations de sport d’hiver, la banque avait par ailleurs installé une agence au sein de l’aéroport de Zurich. Près de 10 000 clients y ont fait une halte, indique le rapport. Tous ces éléments montrent qu’il n’est pas plausible que la direction de Credit Suisse n’ait pas été impliquée, défendent ses auteurs. »
Mais cela n’empêche pas la banque de dire que c’est la faute de collaborateurs indélicats et pas des consignes de la hiérarchie… C’est vrai qu’un conseiller d’Agence peut parfaitement décider de signer un contrat de bail, faire des travaux et aménager une agence… dans un Aéroport international sans demander la permission à son chef…
Charles SANNAT